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PILOTE ARMEE DE L'AIR 1965

L'évolution des équipements de vol suit de très prés celle des appareils mis en service. Au début des années 1960, l'arrivée dans les escadres du célèbre intercepteur Mirage III C et d'autres appareils à haute performances, comme le SMB2 ou le F-100, nécessite une adaptation de la tenue du pilote, rendue possible par les recherches et l'amélioration des techniques dans ce domaine par les différents organismes et fabricants d'équipements.

Ainsi, la combinaison anti-g EFA type 10, dérivée elle-même de la 'Clark' américaine, fait place à au pantalon anti-g Aérazur type 817, revêtu par dessus la combinaison de vol en toile verte standard de l'Armée de l'Air, apparue quelques années auparavant.

Le gilet de sauvetage type 17 est remplacé par l'ARZ 32, puis 33, moins encombrants dans les étroites cabines des avions de combat français.

Le casque Guéneau type 312 apparaît en 1961, nouvelle appellation du type 31 sur lequel avait été ajouté un écran teinté SOS à partir de 1958, et inspiré du modèle USAF P3. Ce dernier, employé par la France notamment sur les appareils américains (F-84, F-100, etc), avait d'ailleurs déjà été équipé avec un écran articulé de fabrication française (SOS type 541-1).

La silhouette du pilote de chasse français, immortalisée par 'Les Chevaliers du Ciel', demeurera telle quelle jusqu'à la décennie suivante.

D'autres équipements sont également mis en service à cette période, comme la tenue pressurisée, obligatoire pour les vols au-dessus de 15000 mètres d'altitude, ou simplement testés temporairement à petite échelle.

Le port d'un parachute dépend du type d'avion utilisé. Suivant le modèle, le parachute fait partie de l'équipement du siège éjectable ou non. Dans ce dernier cas, il est porté par le pilote, comme sur le 'Vautour' ou le F-100.

 

 

 

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